L'ANNIVERSAIRE DE FRANÇOIS Dix-huit heures trente... La rousse est toujours en compagnie du même type qui semble maintenant un peu éméché. Visiblement, il na quune idée en tête. Dois-je aller la remercier, ne serait-ce que pour la sauver dune situation qui doit commencer à lembêter? Je pourrais demander au serveur de lui offrir un verre aussi. Mais, avec ma chance, Gabrielle arriverait à ce moment et jaurais lair dun parfait imbécile. Stéphane mextirpe de ma rêverie en me disant quil doit partir. Il me fait promettre de tout lui raconter, si je change mes projets radicalement. Je sais quil songea la rousse en disant cela. Cest pas lenvie qui manque... Mais je vais lui donner un autre trente minutes. Je suis un peu fâché. Elle me fait poireauter ici, le jour de mon anniversaire, après tant de promesses. On dirait quelle le fait exprès, pour me soumettre à dinavouables tentations. Seul... Je peux ladmirer tout à mon aise. Jattends quelle regarde dans ma direction pour lui faire un petit signe de remerciement de la tête. Lhomme qui lavait accostée sen va enfin. Elle se retourne vers moi mais ne me regarde pas. Son regard semble perdu au loin, dans un autre bar, une autre ville. Elle se lève, jette un coup dil discret autour delle, comme si elle cherchait la caméra ou langle parfait pour prendre une pose. Elle se décide... De mon fauteuil, je devine la fente de sa robe sécarter davantage jusquà révéler la bordure de dentelle de ses bas. Une de ses chaussures pend au bout de ses orteils et se balance dun mouvement qui mhypnotise. Sans ciller, mon regard remonte le long des bas puis à sa robe jusquà ce quil sarrête, fasciné, sur la courbe accentuée dun de ses seins que son bras pousse nonchalamment vers le haut, le forçant presque à séchapper de lencolure. Une mèche de ses longs cheveux disparaît dans la crevasse veloutée qui sépare ses seins. 7 |
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